Notre Histoire

Histoire de L’HOSPITALET

L’origine de la fondation de l’hôpital dont est tiré le nom de L’hospitalet est sujet à controverses, toutefois un article écrit par Patrice Foissac dans le Bulletin de la Société des Etudes du Lot en 2016 qui s’appui sur la découverte aux archives départementales d’un « cahier papier » dressant l’inventaire des titres et documents de l’ancien hôpital de L’hospitalet, permet d’apporter plus de certitudes sur la période de fondation de l’hôpital et de l’église Notre –Dame. Plutôt qu’en 1095 (selon le chroniqueur Fouilhac, suivi par l’historien quercynois G. Lacoste) c’est plus vraisemblablement vers le milieu du XIIIe siècle, qu’il fut fondé par Dame Hélène, épouse de Pons de Gourdon-Castelnau.
Une légende raconte que Dame Hélène et sa suivante, s’étant embourbées avec leurs montures dans un « fangas », au fond d’un vallon, crurent ne pas pouvoir se dégager. Dame Hélène fit alors le vœu, si elles parvenaient à se sortir de ce mauvais pas, de fonder en cet endroit un hôpital et un oratoire dédié à la vierge et de se consacrer aux soins des pauvres et des pèlerins. Ayant pu regagner la terre ferme, elle s’acquitta de son vœu.
Légende ou réalité, c’est là l’origine de l’hôpital de L’Hospitalet, dit « de Dame Hélène », situé au sud de Cahors, au carrefour de la voie venant de cette ville et se dirigeant vers Moissac, par Castelnau Montratier et la vallée du Lendou ou par Durfort-Lacapelette, et de l’ancienne voie romaine venant de Varaire et Granéjouls où se trouvait aussi un autre hôpital qui lui fut uni en 1246 comme le rapporte un document de 1678.
Fonction hospitalière, pauvres ou pèlerins : Un testament du 15 août 1566 apporte quelques précisions : la « Maison-Dieu de L’Hospitalet », dite de « la fondation de saint Jacques », est gratifiée d’un legs de terres « pour l’entretenement de pauvres de Dieu tant de L’Hospitalet de Granéjouls et autres passans et repassans » en faisait un hospice pour pèlerins.
Au XVIIe siècle, le vocable de saint Jacques est solidement attaché à cette maison, nommée usuellement « commanderie de L’Hospitalet ou de l’hôpital saint Jacques dudit lieu de L’Hospitalet » tandis que son annexe de Granéjouls est présentée comme spécialement destinée aux pèlerins de Saint-Jacques. Cette vocation remonte-t-elle au temps de sa fondation ? Il est plus probable que l’hôpital accueillait essentiellement les pauvres du voisinage et que les pèlerins n’occupaient qu’une place mineure.
De cet établissement, détruit à une date incertaine, il ne reste guère trace, sauf quelques arcades enchâssées dans le mur du cimetière probablement construit en grande partie sur son emplacement.
L’église Notre Dame de la Nativité : la partie la plus ancienne, la nef couverte en berceau date du XIII siècle. Le chœur gothique est du XIV siècle. Cette église est classée monument historique depuis le 23 février 1912.
Rappelons que l’église possédait ses propres reliques, celles de Saint Eutrope, patron secondaire de la paroisse, conservée dans une magnifique châsse-reliquaire des ateliers limousins, qui aurait pu générer l’un de ces pèlerinages locaux aujourd’hui tombés dans l’oubli. Honteusement vendue à un brocanteur parisien, elle est exposée dans le musée de la ville de Bloomington aux Etats Unis.
Au fil du temps, le village s’étendit et s’étirât le long de la route, de nombreuses portes voutées, pour certaines murées en témoignent, il s’agissait probablement de commerces, d’artisans ou de « magasins ».

Mosaïque Gallo-romaine
La découverte lors de repérage aérien fin des années 60 d’une mosaïque gallo-romaine à « Bellefond » prouve que cette partie de la commune était habitée il y a environ 2 000 ans. Cette mosaïque de 80 m2 environ fut déposée en 1981 par une équipe des fouilles et antiquités de la ville de Toulouse. Un élément de cette mosaïque est exposé dans la bibliothèque municipale de L’Hospitalet. Le reste est entreposé au Musée Henri Martin à Cahors

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